Procès Adji Sarr-Ousmane Sonko: Tout ce qu’il faut savoir…

Lors du procès à Dakar, Adji Sarr a maintenu ses accusations de viols contre Ousmane Sonko, un opposant politique. Elle a déclaré que Sonko l’avait agressée à cinq reprises dans le salon de beauté où elle travaillait. Adji Sarr a également rapporté avoir reçu des menaces de mort de la part de Sonko.

Sonko a admis s’être rendu au salon de massage pour soulager des douleurs chroniques au dos, mais il a nié les accusations et affirmé qu’il s’agissait d’un complot du pouvoir pour l’empêcher de se présenter à la présidentielle de 2024. Il a refusé de se présenter devant le tribunal, invoquant des craintes pour sa sécurité.

Le procès a suscité des tensions et des affrontements à plusieurs reprises, mais aucun trouble majeur n’a été signalé lors de cette audience. Sonko est présumé être resté à Ziguinchor, où il est maire, entouré de partisans pour empêcher toute tentative de l’amener de force au tribunal.

Ce procès revêt une importance à la fois criminelle et politique, car l’éligibilité de Sonko et sa capacité à se présenter en 2024 en dépendent. Les rendez-vous de Sonko avec la justice dans cette affaire et dans une autre affaire de diffamation pourraient avoir un impact sur ses droits électoraux.

La patronne du salon de beauté, Ndèye Khady Ndiaye, a été interrogée en tant que co-accusée de Sonko, mais elle a dédouané ce dernier. Elle a déclaré que Adji Sarr ne lui avait jamais parlé de viol et que les autres employées du salon n’avaient jamais remarqué de comportement suspect de la part de Sonko.

Le procès se poursuivra avec d’autres témoignages et éléments de preuve. Le viol est criminalisé au Sénégal depuis 2020 et est passible de peines de prison allant de dix à vingt ans.