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Vers une nouvelle ère des relations américano-africaines ? Ce que signifierait une présidence de Kamala Harris pour l’Afrique

À la veille du scrutin présidentiel américain du 5 novembre 2024, où Donald Trump, ancien président républicain, affronte l’actuelle vice-présidente démocrate Kamala Harris, l’analyste Benjamin Mossberg, directeur adjoint du Centre pour l’Afrique au Conseil atlantique, a partagé sa vision des implications d’une potentielle victoire de Kamala Harris pour l’Afrique.

Continuité de la politique africaine de l’administration Biden

Si Kamala Harris est élue présidente, les dirigeants africains peuvent s’attendre à une continuité dans les initiatives actuelles. En tant que vice-présidente, elle a largement soutenu l’agenda africain de l’administration Biden, notamment en siégeant à la commission du renseignement du Sénat américain et en travaillant sur des dossiers à dimension internationale. Harris pourrait ainsi continuer à promouvoir des idéaux démocratiques et à renforcer les droits humains, des priorités qui figurent parmi ses engagements.

Utilisation du pouvoir présidentiel pour favoriser les partenariats

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Harris a déjà souligné l’importance des partenariats avec les pays africains, notamment lors de sa visite en 2023 au Ghana, en Tanzanie et en Zambie, où elle a mis en avant les opportunités culturelles et économiques. Si elle est élue, elle pourrait exploiter l’élan initié par le président Joe Biden en 2022 pour soutenir davantage les industries culturelles et créatives africaines. Mossberg suggère qu’une visite présidentielle en Afrique au début de son mandat ou des rencontres précoces avec des chefs d’État africains montreraient un engagement renouvelé envers le continent.

Nécessité de collaboration avec le Congrès

Sur le plan législatif, Harris devra collaborer étroitement avec les membres du Congrès pour maintenir les programmes de coopération américano-africaine, tels que Prosper Africa et l’African Growth and Opportunity Act (AGOA). Pour Benjamin Mossberg, la pérennité et l’efficacité de ces initiatives nécessitent des ajustements législatifs, comme l’amélioration des processus de financement de la Société de financement du développement international pour mieux rivaliser avec les puissances mondiales qui investissent également en Afrique.

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Une équipe d’experts pour renforcer la politique africaine

La réussite de la politique africaine d’une administration Harris dépendra aussi de la qualité des responsables qui la piloteront. Elle devra veiller à nommer des diplomates de premier plan au département d’État, notamment un secrétaire adjoint aux affaires africaines, afin d’optimiser les efforts de partenariat avec les nations africaines.

Une opportunité stratégique pour contrer l’influence de la Chine et de la Russie

Face à la concurrence mondiale croissante, Harris devra adopter une approche proactive pour éviter que des puissances comme la Chine et la Russie ne profitent de ses éventuelles lacunes en Afrique. En investissant dans une politique africaine forte, elle pourrait renforcer la position des États-Unis sur le continent, en matière de droits de l’homme, de lutte contre la corruption, et de croissance économique.

Si Kamala Harris accède à la présidence, elle devra rapidement démontrer l’importance qu’elle accorde aux relations avec l’Afrique, tant pour les intérêts américains que pour le développement de partenariats solides avec les nations africaines.

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