Pourquoi Idy a battu Macky Sall à Thiès
La défaite de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) à Thiès, lors de la présidentielle, continue d’alimenter les conversations dans les chaumières de la capitale du rail et de faire l’objet d’analyses et de commentaires de la part des observateurs de la scène politique sénégalaise.
S’intéressant à ce sujet d’une brulante actualité, surtout à l’orée des locales (combinées aux législatives ?) prévues en décembre 2019, L’Observateur en tire, d’emblée, une conclusion : «Les responsables ont démontré à Macky Sall qu’ils sont de grands porteurs de pancartes».
Pis, leur déroute sent l’arnaque à l’endroit du chef de l’État à qui il avaient remis, pendant la collecte des parrainages, plus de 140.000 signatures. Et c’est pour voir leur candidat largué, lors de l’élection présidentielle, par Idrissa Seck de 31.841 voix dans la ville de Thiès.
«Unité de façade»
Une situation qui s’explique, à y voir de près, par «l’unité de façade» affichée par les ministres Augustin Tine et Ndèye Ramatoulaye Guèye, le Dg de La Poste Siré Dia, le vice-président de l’Assemblée nationale Abdou Mbow, Ndèye Tické Ndiaye Diop Malick Mbaye…
Pendant ce temps, le maire Talla Sylla, Abdoulaye Dièye, Dr Pape Amadou Ndiaye, Habib Niang, Demba Diouf, Mamadou Gningue, Babacar Fall, Babacar Pascal Dione, Lamine Aysé Fall, Lamine Ngom, entre autres souteneurs, qui évoluent, chacun, en solo avec ses ouailles.
Il s’y ajoute la «quasi-retraite» des amazones de la première heure que sont Ndèye Soukèye Guèye, Adji Diatta, Seynabou Mar et Oumou Ndiathie. Quid des jeunes de la Cojer, «écartelés entre les adultes», que sont Assane Mbaye, Ibou Diouf et Birane Mbaye ?