Parti Socialiste: une révolte peut en cacher une autre…
Tel est pris qui croyait prendre… Ce proverbe d’une fable de La Fontaine rime bien avec ce pugilat qui sévit actuellement au Parti socialiste. La formation de Senghor qui pensait s’être débarrassée des « rebelles » fait face à un lancinant débat entre le porte-parole et son adjoint. Lors de la dernière réunion du Bureau Politique, le Secrétaire général du Ps avait approuvé le retour au bercail des « bannis » faisant allusion à Banda Diop qui était dans l’assistance. Ousmane Tanor Dieng avait profité de l’occasion pour dire également que les portes du parti restaient ouvertes pour les camarades qui avaient déserté les rangs. Ce que le porte-parole du PS, Abdoulaye Wilane a vite fait de traduire en un appel aux retrouvailles avec Khalifa Sall, Aïssata Tall Sall, Bamba Fall, Barthélémy Dias et consorts… Aussitôt, son adjoint Me Moussa Bocar Thiam avait fait une sortie pour démentir les propos de son camarade déclarant que le Secrétaire général n’a jamais fait allusion à des retrouvailles. Preuve à l’appui (une vidéo où l’on voit Ousmane Tanor Dieng dire que la Maison du parti était grande ouverte pour tous les socialistes), Wilane se défend. Le Parti socialiste est aujourd’hui scindé en deux camps: les pros-Wilane et ceux de Moussa Bocar Thiam. A moins d’une intervention du « patron » pour siffler la fin de la récréation, nous risquons d’assister à une scission qui va faire prendre un sacré coup à ce parti. Et c’est finalement à se demander si Khalifa Sall n’avait pas vu juste esquivant le sujet et d’ordonner à ses lieutenants de se concentrer sur l’essentiel