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«Nous avons côtoyé la mort» : confidences de pèlerins sénégalais

Plus de 1300 décès lors du Hajj 2024 : des pèlerins sénégalais témoignent

Abdou Aziz Diop : «Si je ne l’avais pas secouru, il serait mort»

« Il faut revoir la question de l’âge. L’État doit prendre cela très au sérieux. J’ai secouru un pèlerin sénégalais à Mouna, un vieil homme qui avait perdu connaissance et délirait. Il ne se souvenait même plus de son propre nom. Si je ne l’avais pas aidé, il serait mort. La chaleur est infernale et les conditions de déplacement doivent être améliorées, avec des bus pour éviter les embouteillages. Il est traumatisant de voir des corps sans vie sur le bord de la route. Il faut des visites médicales sérieuses pour les pèlerins, car beaucoup sont malades et cela pose énormément de problèmes. On parle de 600 morts, dont 300 Égyptiens. C’est effrayant de voir des gens mourir autour de la Kaaba. Il est crucial de contrôler l’âge des pèlerins pour éviter de telles catastrophes. »

Modou Guèye : «Les gens marchent sur plus de 10 km sous une chaleur étouffante»

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« Il fait très chaud et certains pèlerins ne respectent pas les consignes. J’ai vu un corps sans vie à Arafat, un Nigérien convoyant des pèlerins des États-Unis. Beaucoup meurent à cause de la chaleur et des longues distances qu’ils doivent parcourir. De Mousdalita à Mouna, surtout le jour de la Tabaski, les gens marchent plus de 10 kilomètres sous une chaleur étouffante, ce qui entraîne de nombreux décès. »

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Oustaz Assane Diop, PDG de Sen Makka Travels : «Le jour de la Tabaski, nous avons dépassé au minimum 5 morts sur le bord de la route»

« L’étape de Mouna est la plus difficile, avec des températures allant jusqu’à 51°. Le jour de la Tabaski, nous avons vu au moins 5 morts sur le bord de la route. Le système de climatisation est inefficace et les tentes, pouvant contenir jusqu’à 300 personnes, sont surpeuplées. Les conditions sont très difficiles, même pour les jeunes. Nous devons revoir l’encadrement et les conditions de transport pour éviter de tels drames. »

Mouhamadou Badiane : «Choqué de voir des gens mourir dans les rues»

« J’ai vu des gens mourir devant moi sur le chemin entre Arafat et Mouna. C’était choquant et très triste de voir des pèlerins mourir dans les rues, ayant quitté leur famille pour accomplir l’un des piliers de l’Islam. La chaleur étouffante à la Mecque, atteignant parfois 51°, est insupportable pour les pèlerins, surtout ceux avec des pathologies ou venant de pays moins chauds. Les vieux ne peuvent pas résister et beaucoup succombent. C’est un spectacle très difficile à supporter. »

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