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Déclaration de patrimoine d’Ousmane Sonko : Un patrimoine estimé à plus de 15 milliards de francs CFA

Le Conseil constitutionnel a récemment reçu les déclarations de patrimoine du Président de la République Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko. Bien que la déclaration du président ait été publiée, celle de Sonko reste, malgré des demandes répétées de transparence de la part des acteurs politiques et de la société civile, inaccessible au public. Cette situation intrigue : quelles raisons poussent Sonko à garder cette déclaration confidentielle ?

Certains éléments sur sa fortune ont néanmoins été révélés, illustrant la richesse significative de l’ancien fonctionnaire des impôts. En 2016, lors de son entrée en politique, Sonko avait volontairement publié son patrimoine, déclarant posséder une maison et une voiture, mais les choses semblent avoir évolué. Voici quelques points révélés par diverses sources :

  1. Propriétés immobilières multiples : Sonko avait initialement déclaré une maison à Cité Keur Gorgui, achetée en 2016, mais de récentes informations évoquent des villas non incluses dans sa première déclaration, notamment à Almadies et Cité LEBOUGUI 2000. Certaines propriétés seraient également inscrites sous le nom de ses proches.
  2. Un parc automobile de luxe : En 2016, Sonko possédait un seul véhicule, une Toyota Prado de 2006. Aujourd’hui, son parc automobile comprendrait plusieurs 4×4 de luxe, avec des véhicules mis à disposition de ses épouses, atteignant une valeur estimée à plus de 200 millions de francs CFA.
  3. Comptes bancaires à l’étranger : En 2018, un compte bancaire à Kuala Lumpur, Malaisie, aurait été ouvert au nom de Sonko dans la banque MY BANK. Ce compte, lié à une société écran dans le secteur agro-industriel, aurait enregistré d’importants transferts en dollars provenant d’un pays arabe, atteignant près de 7 milliards de francs CFA.
  4. Sociétés en activité : Sonko serait à la tête de trois sociétés – AFEX, ATLAS, et MERCALEX – qui auraient joué un rôle dans des transactions substantielles. Des sources affirment qu’il aurait obtenu des commissions importantes via ces entreprises.

Ces éléments suscitent des interrogations sur la volonté de transparence du Premier ministre. Alors qu’il avait lui-même prôné la transparence en début de carrière, l’absence de publication de sa déclaration de patrimoine actuelle laisse planer le doute sur son engagement en faveur de la bonne gouvernance.

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Source:afriqueconfidentiel

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